"Postmodernité", vers une définition simplifiée
Tout au long de ces dernières décennies,la référence implicite ou explicite au Postmoderne a toujours été récurrente ; encore que le terme de Postmoderne ne renvoie ni à un mouvement ni à un courant esthétique mais à une crise, celle des philosophies ou théologies de l’Histoire, celle des “ grands récits”( J.f.Lyotard) en quelques mots la Postmodernité serait une posture de l’abandon, de la perte des illusions modernistes au profit de l’individu(alité) et de” la liberté de choisir ses critères de vérité”.
Pour l’Art, la Postmodernité récuse les normes modernistes comme la nouveauté ou l’originalité , la critique artistique est descriptive et n'est plus “évaluative”.. L’art doit s’intégrer au monde économique et à la consommation..
L’ Art depuis 1960 est devenu hybride, hétérogène ,”astylistique” et c’est bien le “style “ identifiable ( individuel ou national) que dénie l’art postmoderne.. La citation, l’ironie, la parodie,le pastiche, l’imitation sont des procédures artistiques utilisées par les artistes postmodernes..Tout devient relatif..
Mais il serait vain de n'y voir qu'un antimodernisme, l’art postmoderne est aussi le désir d'aujourd'hui de redéfinir des catégories comme le sujet, objet, copie, oeuvre....
Pour Nicolas Bourriaud , ancien Directeur du Palais de Tokyo ,auteur de" l'Esthétique relationnelle", la Postmodernité est arrivée à son terme.. Quant à Yves Michaud , l'Art d'aujourd'hui est devenu un gaz, invisible mais présent dans un monde où même la chirurgie est devenue esthétique..
Référence :.Esthétiquement Koons (Rabbit 1986) gomme avec malice et avec un certain cynisme (1) les clivages entre culture savante et culture populaire américaine. ( 1) "anéantissement de la critique comme valeur," Christophe Kihm in Art Press .